je crois que ça fait un an que j'écris ici.
je crois que je vais arrêter pour fêter ça.
je crois que peut-être, un jour, il y aura autre chose.
la réflexion est une cicatrice d'hémophile.
et merde...
une page de huit ans est en train de se tourner et je n'ai pas l'impression de m'en rendre compte.
en fait, c'est même une page de vingt-deux ans.
ça fait peur.
il va faloir que je dise à ma mère d'arrêter de m'emmerder.
j'aimerais bien avoir un chat pour le mettre sur l'appui de fenêtre. il regarderait les passants et me raconterait les gens, les histoires de rue à côté desquelles on passe parfois parce qu'on ne regarde pas. il miaulerait aussi en baîllant parce que mes histoires à moi ne l'intéresseraient pas, parce que je ne saurais pas raconter des histoires dignes d'intérêt, celles qui parlent de gens qui marchent dans la rue sans voir où ils vont, celles de ceux qui s'arrêtent parfois pour essayer de distraire son apparente monotonie féline. il soufflerait aussi sur les chiens qui font caca comme ça, au milieu du trottoir.
je viens d'apprendre que l'ancien batteur des scorpions, herman rarebell, était de retour et s'apprêtait à tourner en france cet été. son nouvel album s'appelle "i am back", soit tout un programme. l'affiche est très belle, je trouve, et son nouveau nom de scène à lui seul vaut le détour : herman ze german & friends
gageons que klaus meine viendra faire son petit tour de chant...