surprises

un cheveu oublié sur le lit

Monday, October 31, 2005

 

12h59

entre les feuilles qui se suicident sur mon pare-brise et celles qui courent folles derrière la voiture, le soleil brille encore par sa présence tardive. on a chaud maintenant, quand on devrait avoir froid. les photographies se superposent comme un tas de feuilles mortes. certaines même maintenant nagent en haute mer.

j’avais oublié que les personnes âgées pouvaient avoir des parents. oublié que sous les rides de l’âge n’avait peut-être pas grandi un enfant. oublié aussi que certains liens ne s’effacent pas à la gomme. on remet alors encore une fois en question. âge. vie. mort. on se tracasse. on veut écouter des violons, des violoncelles. on veut pleurer et se lamenter.

puis on lève la tête et on voit une feuille tomber. on se dit qu’elle n’a pas vécu un an. qu’on en a reçu x fois plus et qu’on passe son temps à se tracasser pour quoi ?, pour des feuilles mortes ?

Thursday, October 27, 2005

 
on a terminé à manger des frites (une viandelle pour moi, s'il vous plaît...) en écoutant fugazi à fond dans la caisse d'un copain. puis je m'endormais et eux ils causaient. j'ai même rencontré quelqu'un qui était né le même jour que moi. mais pas la même année, hein. ensuite, ils m'ont reconduit chez moi parce qu'ils voyaient bien que je m'endormais, alors on est retourné chez moi, donc. et puis j'ai regardé un peu le ciel avant d'aller dormir et j'ai même vu des étoiles. dans bruxelles. c'est fou, hein ?
et puis j'ai encore dormi.
c'était une bonne soirée, je crois. ça m'a remis d'aplomb.
merci qui ? merci le fuse (!?!)

Tuesday, October 25, 2005

 
je crains par moments de commencer une crise aigüe. de quoi ? je n'en sais rien. tout ce que je sais, c'est le malaise. un malaise par manque d'honnêteté et d'utopie. je me réfugie. seuls quelques subterfuges me permettent encore de garder ma tête à la surface de la vie sociale. on verra ensuite.
peut-être suis-je simplement plus sensible.
peut-être suis-je simplement trop émotif.

je bois toute impression à sa source-même.

plus d'intervention
je ne veux
je
ne
veux
plus d'intervention
je ne veux plus d'intervention

arrêtons aujourd'hui même les bases d'un monde sans intervention

plions-nous au succès d'un monde sans monde
un monde
sans
monde
un monde de nulle part
un monde
de
nulle part
un
monde
de
nulle
part

...

Wednesday, October 19, 2005

 

encore lui...

"au fond qu'importe la façon dont on rencontre la vérité, si on ne la laisse pas filer et si l'on en fait sa vie."
h.miller

Tuesday, October 18, 2005

 

good girl Vs. death-teeth






Saturday, October 15, 2005

 

shall we dance?

it was launched while the rain was still on the other side of the road, you know
and then people gathered around all of a sudden, recognizing each other’s faces
and the smiles, and the pity they all we were wearing.
and erm…the girl there, naked dancer spreading all over their worlds fancies and things like that
still, nobody wanted to rescue her, you know
‘cause she was helping them
so she couldn’t help but spreading on and on

and in the meanwhile her face was getting a little more red and red and red.
each second she breathed, a little more death inside. drowning into some kind of a… erm… people smog, you know. plunging unconsciously into human consciousness.
and she felt horrible about it, you know. she felt like betraying everyone of them. every single cell of their bodies had in some kind of way become one of her. but she couldn’t accept that miscellaneous passion growing inside her belly. she couldn’t accept that new breath inside her lungs. a thousand new breaths at the same time, a thousand people smiling for you, eating for you, living for you. she couldn’t accept their lives in her.

so she decided to quit. have a beer or two. get drunk. just enough to be able to remember all her gestures. but hard enough to forget it all right afterwards.

then she did it.

Monday, October 10, 2005

 

P277

nous n'avions pas de nom
nous n'avions plus de mots
l'échine courbe encore
poids des tailles, si petites au point de vue

peut-être une guitare résonnera encore
peut-être un soir d'octobre
et les températures estivales
peut-être aussi un nouvel appart'
voire une goutte d'eau
essorage intempestif, mes yeux sont machines à laver les jours

nous ne lirons plus
nous n'appellerons pas

nous danserons toute la nuit sans parler
et nous boirons à la santé des filles qu'on n'aura pas embrassées

Wednesday, October 05, 2005

 
to see a world in a grain of sand
and heaven in a wild flower
hold infinity into the palm of your hand
and eternity for an hour
(W.Blake)

certains suivent ces mots à la lettre. d'autres ne les connaissent même pas.
les premiers partiront sans regret.
certes, la vie n'est pas facile à vivre. mais il faut la vivre.
et c'est à ce moment-là que tout l'arôme dont elle s'habille s'échappe jusqu'à nos narines.
et qu'il fait bon vivre.

bon voyage, l'ami.

Tuesday, October 04, 2005

 

et le nom se termine là où l'autre commence...

un ami vient de m'appeler
je crois que personne ne peut un jour soupçonner l'importance d'un ami.
tout au plus pourra-t-on développer un sentiment de jalousie à l'égard de ces personnes qui ont un ami. mais telle est bien l'atitude qu'on adoptera tous lors du dévoil.

cet ami, c'est un grand frère. cette personne avec laquelle on peut discuter et dont les conversations ne nous laissent jamais vraiment le même. ces conversations dont on ne ressort jamais la même personne.

je n'ai pas souvenir que quelqu'un m'ait autant fait réfléchir.
peut-être une ou deux occasions, en certaines circonstances. mais il ne m'est jamais arrivé, hormis en sa présence, qu'une seule et même personne me fasse réfléchir autant, à chaque rencontre qui nous unit.

j'ai toujours un peu de mal à croire que cette relation existe. à croire que deux personnes puissent se faire confiance, se parler, réfléchir ensemble en toute honnêteté. car la sincérité reste, selon moi, lettre morte en ces temps insatiables.

il a lu un poème. Giorno, si j'ai bien compris le nom.
et il l'a lu et je l'ai lu dans sa bouche, à mesure qu'il mâchait les mots, et je vivais le texte à travers sa vie même, au moment ultime où il prononçait ces sons.

répétitions.

rewind...

on redémarre

Monday, October 03, 2005

 

vives les courses

en fait, maintenant, j'habite avec un ami. alors on fait des courses ensemble. histoire de manger des trucs en commun. parce que c'est important de manger ensemble quand on vit ensemble.
alors, on a fait des courses et on est allé au colruyt.
et c'est marrant parce qu'on a remarqué qu'on n'était pas les seuls. je veux dire, pas les seuls à aller à deux faire les courses au colruyt le lundi soir. y avait pas mal de jolies demoiselles qui, on imaginait, vivaient à deux et faisaient leurs courses ensemble. et alors, des fois, on les regardait et on se disait qu'elles étaient mignonnes. et c'est vrai qu'elles étaient mignonnes.

en même temps, on se rend compte qu'en vivant à deux, on déprime moins.
j'espère que ça va continuer...

et puis, pour terminer les courses, on s'est fait prendre pour des cons (enfin, surtout le copain) par nathalie, la dame de la caisse (si on peut appeler "caisse" les comptoirs du colruyt.) elle n'était pas très sympa, nathalie. on aurait bien voulu lui dire. mais on est des garçons polis, alors on a rien dit. moi, j'ai ri. et j'ai vu que le copain s'énervait.
c'était marrant.

vives les courses !

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