surprises

un cheveu oublié sur le lit

Tuesday, February 28, 2006

 

en ce moment...

- je travaille.
- je bois pas mal d'eau (froide ou chaude, accompagnée alors d'arômes andalous ou marocains), sauf quand je sors.
- je vais voir des concerts.
- j'écoute (juste maintenant) "enregistré par steve albini" et j'aime bien.
- je lis beaucoup.
- je réfléchis pas mal parce que je me tracasse trop.
- je rêve le soir, avant d'aller dormir. sinon, je continue à réfléchir.
- j'essaie de (re)trouver quelque chose mais je ne sais pas quoi.
- je dors.
- je prépare des trucs et j'espère que tout se passera bien.
- j'ai hâte de partir.

Saturday, February 25, 2006

 
"women who hear this, fall in love with me,
or else."

bs

Friday, February 24, 2006

 
mange du poulpe !

Tuesday, February 21, 2006

 

le 22 février, c'est l'anniversaire de quelqu'un.
je souhaite à quelqu'un un très bon anniversaire et ce, dès le 21 (parce qu'on est encore le 21...)
profite bien de ta journée.

(la photo vient d'un autre blog, mais je ne sais plus lequel. désolé pour l'auteur. si jamais, me contacter)

Monday, February 20, 2006

 

nocturnes

20.02.06

18h41

namur se fait nuit et je digère calmement dans un snack vide. seul devant la table, au milieu de la pièce. la radio se veut mélancolique. les protagonistes de la soirée pleureront. les autres n'auront qu'à se taire. je m'apprête une nouvelle fois à faire face aux rejetés de la pensée quotidienne. ceux qui se sont inconsciemment suicidés pour mieux vivre ailleurs. ils ne savent pas où et personne ne sait s'ils vivent mieux, d'ailleurs. mais au moins, eux, ont choisi l'oubli. ils ont choisi, parfois sans le vouloir, souvent aussi sans le savoir, ils ont choisi, disais-je, de se taire devant le monotone. ce sont des courts-circuits en attente d'étincelle.
plus que quinze minutes. et je les verrai.

21h38

entendre mes talons résonner dans le vide du wagon. et l'imaginaire comble, sourd d'une foule absente et de marmailles qui grincent. pourtant, tout reste plat et je n'ai pas l'habitude. pas ici. il manque :

des cris de scouts.
des écouteurs perméables.
des jacasseries buralistes.
des rires gras.
des "mamoiselles ! oh mamoiselle, vous êtes très belle, t'sais !"
des contrôleurs grippés.
des alarmes qui se déclenchent.
des petits chiens au mal de terre.

vraiment, il manque tout cela. et le train est mort ce soir. après son retard qu'on veut lui excuser. il n'a pas pris le temps de se rincer la gorge.

Saturday, February 18, 2006

 

pourquoi les espagnols parlent-ils si fort ?

hier soir, je suis allé prendre un verre dans un café du centre de bruxelles. à la table à côté de moi était assis un couple d'espagnols. l'homme tenait la conversation de part en part. et quand il était au gsm, la femme ne disait toujours rien. elle acquiessait gentiment et avec le sourire. lui, parlait sans cesse et très fort. et il bougeait aussi. j'ai d'ailleurs reçu une bière sur mon pied, qui , il faut bien l'avouer, avait le malheur de dépasser quelque peu de l'espace vital dont j'avais temporairement pris possession, dans ce bar.
mais cet homme ne parlait pas en fait.
il criait.
et je ne sais pas tant pourquoi.
oui, le niveau de la musique était certainement élevé.
mais je crois que la réponse était ailleurs.

peut-être n'avait-il pas envie de s'entendre penser.

comme beaucoup, en fait.

alors on parle fort.

PARLEZ FORT !

Tuesday, February 14, 2006

 

quand un valentin aime sa valentine, ça donne :

des cris.
des horreurs.
du monde.

je déteste le monde.

(photo : Valérie Winckler)

Sunday, February 12, 2006

 

étrange ?


c'est parfois assez étrange de se réveiller et d'avoir dormi tellement fort qu'on garde cette impression que la soirée de la veille fait en fait partie d'un rêve qu'on n'a pas terminé.

je ne trouve plus vraiment de mots pour qualifier le concert que j'ai vécu vendredi soir. the books. une seule chose : c'est qu'il fut une prémisse des plus déroutantes pour ma soirée. que j'ai terminée à parler. rien d'autre. mais parler beaucoup, défiler des vieux films de famille que j'avais enfouis quelque part au fin fond de moi-même. c'était assez étrange, en fait. mais ça m'a fait du bien, je pense. et de parler, on a ensuite échangé et c'est de nouveau très étrange d'avoir une impression de connaître quelqu'un alors que c'est la première fois qu'on parle avec cette personne. pourtant, elle ne vous est pas inconnue, du fait de vos parcours personnels, de vos choix, de vos vies. mais cela reste la première fois que vous parlez.

et comme une pointe de timidité ou de je ne sais quoi, on n'ose jamais regarder dans les yeux, malgré les paroles échangées.

étrange, quoi...

Saturday, February 11, 2006

 
je suis fatigué.

Tuesday, February 07, 2006

 

je suis amoureux...

d'un prof de philo.
mais comment ne pas l'être ?
il trempe délicatement un spéculoos dans son café, le porte à sa bouche de manière détachée, l'enfourne, nous regarde droit dans les yeux et dit, après avoir mâché calmement son bout de biscuit ramolli:

"nous sommes commestibles."

 

and then every morning comes back again and i feel like it's ok again.
so stupid as life sometimes.

Monday, February 06, 2006

 

permanently out of order...

my head seems like burning at the moment.
don't know what's going on.
er zit well iets speciaal tussen ons twee.
wat? dat kan k niet zeggen.
niet meer verliefd. nee. zeker niet.
m'enfin, iets speciaal...

speciaal...

that ain't gonna help me find meself.
plus, i got a mail today. that didn't help me either to find me way back.
wandering thru town i was feeling like the whole world was sad. and i didn't like it.
all those things to chear people up. must be something wrong somewhere.
whether in meself or outside meself.
am still searching. don't know how long it will take. don't even care 'bout it.
still.

iets speciaal...

Sunday, February 05, 2006

 

take it as it comes

mon lit, réveil.
paupière ouverte. première question. première déception.
je me rends compte.
quelle heure esT-IL, madame tarTINE ? ne rime pas.

snif. toute une partie de mon enfance qui s'en va en fumée.

Saturday, February 04, 2006

 

go, punk, go!

je découvre, avec certes beaucoup de retard, mais non moins de curiosité, black flag, le groupe avec lequel henry rollins a tracé ses premiers pas aux côtés de greg ginn. du punk californien datant de 1980. ce n'est donc pas nouveau. mais ça me permet une lecture extrêmement intéressante de tout ce que j'entends aujourd'hui. et je me dis que des groupes que j'aime beaucoup, comme vandal x par exemple, n'ont finalement rien inventé.
par ailleurs, toute les furie et fureur contenues dans ces morceaux me touche directement, moi, gamin aisé d'une société non moins aisée. la révolte n'a rien à voir avec la haine. c'est un cri qui doit s'échapper. peu importe la catharsis. ici, c'est la musique. et ça touche. s'en suit toute une histoire qu'on ne contera pas.

mais quelle claque.


décidément, je m'en prends quelques unes ces derniers temps. souvent positives, d'ailleurs.
heureusement.

Friday, February 03, 2006

 

00.03

Il tombe ce soir une poussière, entre pluie et neige, alors que la ville s’est endormie de fièvre. Des lambeaux de corps se dressent encore ici et là, souvenir de nos yeux fermés. Une statue même a été érigée. Et les gens tournent autour comme vautours sur leur proie pourrie au soleil, asséchée et ensablée. Les voitures se recouvrent doucement d’une fine couche, mais personne ne sait de quelle matière il s’agit. A vrai dire, tout le monde s’en fiche. Le monde pourrait encore s’arrêter de tourner. Tout le monde fermerait les yeux. Et mes os en haillons s’étaleraient une fois pour toutes sur les chemins.

Du temps où mes bras l’entouraient, nous pouvions encore penser à l’espoir. Parce que rien ne nous permettait d’oublier la rupture. Rien ne nous permettait d’avorter nos envies. Et, surtout, rien ne nous permettait de nous voir en face. Miroirs de nos propres égoïsmes, nos yeux ne reflétaient que l’ego en fusion. Les images nous aveuglaient. Nous étions laids et nous l’avions oublié. Nous étions pauvres et nous sentions désinvoltes. Nous n’avions rien pour nous et la ville nous bâtissait une carapace de barbelés sans espoir d’évasion. Nous n’avions rien pour nous et la ville nous tissait un réseau de relations auxquelles nous agripper. Nous n’avions rien. Et la ville nous enfonçait dans son sol craquelé.

Sans nom, nous étions anonymes. Sans destin, nous étions libre de suivre.

Wednesday, February 01, 2006

 

c'est ton jour de chance...


une deuxième photo pour ta page "rendez-vous.be" !
deux photographes (alx & ikke) pour un appareil. deux résultat à ta hauteur, oli. demain, tu ne dormiras plus seul.

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