surprises

un cheveu oublié sur le lit

Tuesday, January 31, 2006

 

mort ego

je me remets à travailler mes textes. ma tête.
plus j'avance, plus je me rends compte de ce que je ne veux pas faire. plus je m'attriste de ce que je vais devoir faire pour me permettre de ne pas faire ce dont je n'ai aucune envie. mais bon, si je dois passer par là, autant le faire sans regret. je ne serais pas ici, maintenant, si je n'étais pas passé par où je suis déjà passé. je n'ai pas à avoir honte de mon passé s'il m'a permis d'être où j'en suis aujourd'hui. voilà pourquoi j'affronte demain sans rancoeur.
chaque pas que je fais me fait prendre conscience de certaines possibilités. je m'ouvre des portes en quelque sorte. j'en ferme d'autres, évidemment. mais c'est bien là tout le défi que j'aime.
j'écoute henry rollins. une voix captivante. quand aux mots, je n'en parle même pas. cette capacité toute anglo-saxonne de rester terre-à-terre. voilà bien un endroit où je voudrais arriver. m'échapper de ces circonvolutions cartésiennes, typiques de mes langue et culture.
mais tout cela s'apprend. on verra plus tard.
en attendant, je travaille. un nouveau texte pour rod.
à retravailler, évidemment. mais les bases sont là. et j'aime encore bien... ça s'appelle mort ego. marrant, je me mets à nommer mes textes. je n'aime pas ça. mais bon. je m'y plie. pour l'instant.

merci s. pour la fin du texte.



J’avais de nouveau financé la machine à laver de ma mère puisque chaque printemps n’en retenait qu’une. Des draps effacés pour la nouvelle saison. De nouvelles filles à travers les rues de l’ouest. Des fringuales craquantes pour poser ses morpions endoloris. Des déserts de prairies sous acide sulfurique. Fringuant cow-boy de l’armée rouge de honte, tu ne connais pas les raisons. Ni la raison, en fait, de bander un public tout courbaturé des trafics de la veille. Head-banging encore, encore, en veux-tu ? en voilà. « N’en faisons pas une crèmerie ! », me criait mon voisin de table. Non, n’en parlons même pas aux autorités compétentes. Ces scènes turgescentes où s’affrontent maints poètes de rues étroites, poètes de salons ou poètes de chambre à coucher dehors. Je m’en vais bâiller aux corneilles, leur glisser au bec l’amant fougueux à l’arôme sympathique, emphatique, enclitique, hem… politique.
Jouir dans ses oreilles aussi. Lécher ses plaies alors qu’un dé à les recoudre s’échappe de mes doigts. Un sourire de l’ange racle ses coudes. Quand elle arrête la pilule, le monde entier se retient de respirer. L’angoisse pointe ses dictionnaires d’horizons déchus. New beat. Old génération. J’anticon l’hard-math. Crème ma gueule à la récré. Jamais ne retiens ton souffle.

Il est temps de se rhabiller. Pointe-moi du doigt. Embrasse-moi comme tu veux. Rhabille-moi. Déshabille-moi. J’en voudrais à ta peau. J’en voudrais à tes mots. Tes cris de « ne pars pas ». Tes pleurs de bon choix. Ta vie entière, bande passante sous ma douche.
Machine à dorer mes os, tes paupières parlent trop. Soulève-les aussi. Je veux voir l’étonnement allumer ton visage de fauve. La rigole de ta bouche aux hanches exquises. Je meurs d’avoir trop pensé, trop respirer quand il ne faut plus que bander. Manger les fruits de la passion sans même goûter l’amertume de l’amour-tension.

Mange-moi encore.
Rhabille-moi.
Balaie mes cils de tes longs yeux.
Couche-moi là.
Endors-moi dans tes bras de chair.
Endors-moi.
Endors-moi.

Dore-moi.
Dors.

Nettoie-moi. Pleure. Salive. Outrée menteuse !
Je veux tes règles entières, chaque perte de temps pour te saisir. Je les veux dans cet égouttoir vide ou vidé à temps, à heurt. Pisse encore tes amours d’enfant gâtée. Pisse-les jusqu’à plus soif. Là où nos corps s’affrontent par peur de manquer de sel.
Ma mère morte, je ne vais pas plus loin.
Je bande encore.
J’en veux au ciel
Au monde altier.
Au monde entier.

J’en veux à moi-même de n’aimer que mort ego.

Monday, January 30, 2006

 

deux 'a' qui comptent...




Sunday, January 29, 2006

 

post-party thoughts

sometimes. just on our own. missing something. a presence. a skin. some feminine glance.
i don't know.
don't want to fall into blues, though.
just missing something.

Saturday, January 28, 2006

 

hier soir, à anvers...




midaircondo. à pleurer. c'était une pure merveille. (photo : alex.stevens)
ensuite, 65dos. dix fois mieux que la veille. je me suis éclaté les mains en tapant sur la scène. je crois que j'avais plus ou moins perdu le contrôle de moi-même. ça m'a fait beaucoup de bien, même si j'ai encore mal.

Friday, January 27, 2006

 

hier, au stuk (leuven). 65daysofstatic.

je m'étais dit que je ne parlerais pas de musique en ces pages. mais là, c'en est trop.
ce groupe est une belle révélation. certes, le fond reste le même que celui lancé et défendu par ian mackay. certes, il s'agit ici une fois de plus de la même rage pour la Musique en tant que telle que peuvent encore partager certains jeunes intègres, à côté de la multitude de personnes vénales qui entrent et sortent dans un business sans cesse croissant et dégoûtant. mais la forme me prend directement aux tripes. et je ne peux pas vraiment résister.

Thursday, January 26, 2006

 

action - réaction

en réponse à "anonymous" (Quel intérêt de publier ça ? Un tel manque de pudeur, c'est carrément indécent. - cf. trois posts plus tôt) :

appelle ça de la pudeur si tu veux. je n'ai rien à cacher. et si j'ai hésité avant de poster cette lettre, c'est parce qu'elle me tenait à coeur. maintenant, si quelqu'un lit ce blog, c'est qu'il y a aussi une sorte de recherche d'impudeur. enfin, c'est comme ça que je le vois. un blog, finalement, n'est-ce pas le nouveau journal intime ? sauf qu'il est ouvert au monde, je vous l'accorde.
ici, je vous fait part de mes illusions, mes peurs, mes sentiments, mes textes... en somme, tout ce qui pourrait décrire, par moments, la vie d'un gars dans une ville à une époque donnée.
cette lettre fait partie de ma vie. rares sont les personnes parmi les "lecteurs" qui me connaissent personnellement. encore plus rares, ceux qui connaissent ma famille. je ne pense donc pas que ce post puisse poser quelque préjudice que ce soit à mon oncle. nous évoluons dans des univers très différents et je ne suis même pas sûr qu'il connaisse l'existence de "blog."
peut-être un jour regretterais-je cependant ce geste. quoiqu'il en soit, je ne me permettrai pas d'effacer ce message. je crois qu'il est grand temps que chacun assume ses gestes. mon oncle ne pourra pas effacer celui qu'il a eu envers moi. il devra maintenant vivre avec. libre à lui de de trouver une façon de l'évacuer. ou pas.
je n'en vivrai désormais pas plus mal. on en apprend tous les jours. et parfois plus en quelques secondes qu'en vingt-cinq ans.

Wednesday, January 25, 2006

 
on va refaire du sport.

Tuesday, January 24, 2006

 
ça va mieux. très bonne soirée hier. même si le réveil aujourd'hui n'était pas des plus faciles... mais bon, qui s'en plaindra ? j'avais vraiment besoin de ça pour repartir d'un meilleur pied. surtout avec la semaine qui m'attend.
du reste, je me prépare psychologiquement à la défense du mémoire médiatique ce jeudi (allez, c'est parti, défoulez-vous dans les commentaires pour m'encourager :-)

j'écris moins pour l'instant. est-ce un bien ou un mal ? je m'en fiche. c'est comme ça que ça va de toute manière. ça reviendra.

et puis j'ai plein de trucs en tête. et il y a même une demoiselle que je peux maintenant nommer en public "ma copine." c'est étrange. après si longtemps, se remettre à utiliser cette vieille expression. mais j'aime bien. ça fait cool. le mec qui a une copine. je suis "in", maintenant. fini la vieille galère du celibataire qu'on accuse tout le temps de mâter tout ce qui passe. aujourd'hui, place à celle du connard pervers qui mâte d'autres filles que sa copine.

les gens ne sont jamais contents.

(merci adri et alex, deux 'a' qui comptent)

Sunday, January 22, 2006

 

décidément...

les jours se suivent et ne se ressemblent pas. soudainement, des relens de haine et destruction me remontent à la gorge. ce remugle immonde que j'honnis si souvent me prend à mon tour. communicatif. il passe sournoisement de mon oncle à moi. ce pauvre homme a levé la main sur moi ce matin. bien mal lui en prit. enfin, du moins pour l'estime. il a maintenant toute ma pitié. en attendant, je n'en suis pas moins marri.

que peut-on dire à quelqu'un qui ne peut pas écouter ? comment peut s'exprimer celui qui ne peut pas parler ? je ne veux même pas essayer de le comprendre, au contraire de ce que je fais assez souvent. il est tel. tant pis pour lui. en attendant, lui qui prétend tant "tenir à Sa famille" vient de perdre son neveu. après son frère, il y a une bonne dizaine d'années.

ci-dessous, la lettre (contexte : dispute familiale chez ma grand-mère.) que je lui envoie cette semaine, ainsi qu'à mes oncles et tantes. je n'ai rien à cacher. peut-être aura-t-il l'intelligence de la comprendre. je ne lui parlerai plus, c'est certain. au moins saura-t-il maintenant pourquoi. quant à savoir s'il l'acceptera...


Vezin, 21 janvier 2006

Yves,

Je crois qu’il est temps pour moi de t’exposer clairement ma pensée, ma façon de vivre, mes choix et leurs raisons. Tu l’as entendu de tes propres oreilles, je ne tairai jamais tes qualités, de même que je pourrai toujours reconnaître tes défauts. Cela ne fait pas pour autant de moi quelqu’un de supérieur à toi. Loin de là. Si j’ai d’autres qualités, j’ai également d’autres défauts et je tente de les assumer sans trop de gêne. Le fait que j’étudie et réussisse ne fait pas de moi quelqu’un de « supérieur » et je suis peut-être un des derniers à me mettre en avant, à pousser les autres et à les regarder de travers. Chacun a besoin de repères. Tu as choisi la famille, j’en ai choisi d’autres. Je ne compte que sur moi-même. J’apprends chaque jour à me détacher des gens, qu’ils soient de ma famille ou pas. Non pour m’en vanter, mais bien parce que je n’aime pas avoir de dettes. Je voudrais n’être redevable de personne. C’est utopique, je le sais bien. Mais j’espère surtout et simplement que ce n’est pas prétentieux. C’est juste un choix que j’ai fait.
Du reste, j’ai ainsi appris à ne juger les autres qu’à une échelle : la relation que j’entretiens avec eux. Je n’ai que faire des on-dit et rumeurs de basse-cour. Et si parfois je résonne à certains sons de cloche, c’est malheureusement parce qu’ils me touchent et que je reste humain avant tout. La relation que nous avons s’est effritée il y a un an et demi. Je t’avoue directement que j’ai souvent voulu prendre certaines distances par rapport à toi. Ton attitude par rapport à marraine m’a souvent touché et mon tort a été de ne pas essayer de comprendre. En attendant, tu m’as humilié publiquement en m’insultant l’an passé, à la station. Aujourd’hui, tu me frappes. Je déteste la violence. Ton caractère sanguin ne t’a pas servi. Cet événement, ma réaction. Tout ça devant marraine. Je n’en suis pas fier. D’autant que je suis le premier responsable. J’aurais dû depuis longtemps déjà prendre le temps de t’expliquer mon point de vue.
Cette lettre ne te demande aucune remise en question. Elle n’est là que pour t’expliquer comment je fonctionne en partie. Si je continuais à te saluer froidement, c’était par politesse envers papa. Je t’avoue que je ne veux plus le faire après ce coup de poing. Néanmoins, si tu le désires, je veux bien prendre du temps avec toi pour en discuter. Je ne sais pas si cela changera ma position. Mais, au moins, j’aurai été clair avec toi et je n’aurai plus cela à me reprocher.
Aujourd’hui, j’ai besoin de tourner des pages, tout comme toi et bien d’autres ont dû le faire avant moi. Je ne te demande rien. Je t’en fais juste part. Je ne suis pas meilleur qu’un autre. J’ai juste d’autres opinions, qui ne sont pas celles de la majorité.
Bonne journée à toi et bonne continuation.

frederic

Friday, January 20, 2006

 

--end of work--

voilà.
travail rendu.
en fait, je me rends compte que ça m'a bien "positivement excité" ces deux derniers jours. je me suis bien impliqué. et même si le précédent post faisait plutôt état d'un ras-le-bol, je ne suis pas si sûr que ça de l'avoir réellement vécu.

ma vie cette semaine était plutôt pas mal dans le genre. je n'ai pas vraiment à me plaindre.

et puis je tire quelques conclusions de ce long projet. finalement, c'était pas si mal de bosser en groupe. on apprend à se connaître. on s'apprécie. on se supporte. je sais bien que les autres ont eu pas mal de difficultés avec moi. je suis plutôt du genre chieur, en fait. mais bon, apparemment, ils s'en sont sortis sans trop de dégats. je devrais d'ailleurs les remercier pour ça, je pense.

j'aimais bien bosser avec ces mecs. chouettes gars. sérieux et tout.

Wednesday, January 18, 2006

 

quand on en a plus que marre de bosser sur le même boulot depuis quelques mois, on se dit qu'on serait mieux là-bas, à bouquiner ou encore, simplement, à regarder. prendre le temps de regarder. prendre le temps de profiter.
pendre le temps, en quelque sorte.
oui, c'est ça : pendre le temps.
comme les salamandres.

Sunday, January 15, 2006

 

self-portrait


love the guy. intriguing mate sometimes. funny when he wants.

anyway just a good friend.


what a good nite we had...

Friday, January 13, 2006

 

je découvre...

ceci.



pour le dire platement : "je tombe sur mon cul".

l'album ? je n'en parle même pas.
certains appellent ça : une "tuerie".


pour l'info, il s'agit en fait du premier album conjoint du génialissime doseone associé à boom bip, aka bryan hollon. circle, ça s'appelle.
on peut retrouver boom bip par ici. quant à doseone, ce sera par .
enjoy, comme on dit par là-bas.

 

nouveau document texte

j’ai abandonné les blessures du corps au lisier salvateur. j’arrête désormais toute passion. tout stigmate. toute annulation sporadique de ma propre ivraie.
tout ça, je l’arrête au printemps de années à venir.

j’arrête aussi l’hypnose collective, refuge du vil empire de la peur.
l’intégration subtile des politiques aux mains du peuple.

j’arrête tout pour ne reprendre rien.

et je pars laisse-vitrine, assène et fraye feux les petits enfants que parsème ma route.

Tuesday, January 10, 2006

 

prêt pour un petit voyage à la mer ?


pendant ce temps, à deux pas de là...

Monday, January 09, 2006

 
je crois que je viens de faire la nique à habermas, tarde et tous leurs petits copains. même si j'espère ne pas trop m'avancer tout de même... on verra en juin :-)

m'enfin, ça fait du bien quand c'est passé. maintenant, plus qu'à étudier un peu d'aspects socioculturels du vieillissement pour demain. histoire de calculer à l'avance ma pension, pour dans quarante ans, quoi...

sinon, quant à mon père, pour ceux qui veulent savoir (bande de curieux, va !), ma belle-mère déménage. elle m'a dit qu'elle voulait garder contact avec moi. ça tombe bien, moi aussi. après tout, c'est un peu grâce à moi qu'elle avait rencontré mon père. si je n'étais pas sorti avec sa fille...

m'enfin, c'est pas plus mal comme ça. une page à tourner dans la vie de mon père. et une de tournée dans la mienne. enfin, j'espère.

vivement que je m'installe définitivement à bruxelles !

Friday, January 06, 2006

 

it's hardly yougoslavia at all

mon père se sépare de ma belle-mère. je crois que je suis content, en fait. je ne sais pas vraiment. un peu mélancolique, certes. mais content. je crois qu'elle mérite mieux. il s'est bien moqué d'elle pendant six ans. enfin, pas tant moqué que manqué de respect. il ne connaît pas tellement, je pense, l'altruisme sentimental. c'est dommage pour lui. j'espère que ça l'aidera à réfléchir. et, pourquoi pas, se remettre en question. enfin, j'espère. on ne sait jamais avec les adultes : ils disent une chose et puis font tout le contraire. ou alors, plus vicieux, ils disent oui. juste pour dire oui. c'est ça. j'ai compris. d'accord. tu as tout à fait raison. oui, c'est sûr, je devrais faire ça.

mais il n'en pense pas moins.

enfin, c'est comme ça que je le vois.

ce soir, ils doivent parler des modalités de la séparation. la maison et tout ça. ça doit être quand même chiant à faire.

je crois que j'ai un gros travail à faire vis-à-vis de ma relation à mon père. j'ai toujours voulu grandir en le prenant comme exemple. mais exemple à ne pas suivre. souvent, les faits ont corroboré ma décision. et puis ici, une nouvelle fois.

j'imagine qu'il retombera sur ses pattes.

enfin, il est grand, après tout.



fuck_off!
end_of_communication

Thursday, January 05, 2006

 

23h36

de battre mon coeur s’est arrêté. hier soir. je ne sais plus. j’ai arrêté de compter.
une toccate infime résonne encore, imperceptible, sous le voile d’une guitare acerbe. les yeux révulsés, les mains nagent. nagent et nagent dans l’arme des nantis. l’armée silencieuse des logements vides. des regards éteints et des fumées de cigarette qu’on n’écrase jamais.
mes bras tremblent. mon corps tout entier les suit. dans la brume sans brouillard, une matinée comme une autre. londres. paris. rien ne change. les notes coulent toujours. et le fleuve altier ne portera jamais le dernier corps. jamais il ne respectera l’ultime demeure des amants fous. jamais il ne parlera au jeune enfant de cet ivrogne avalé un soir d’automne. jamais non plus. jamais.

mais de battre mon corps s’est enfui.
contre le gel interminable.

et un cri seul ne pourra jamais briser l’embrasure des rêves.

Wednesday, January 04, 2006

 
ouh, la belle découverte :

http://deuspodcast.blogspot.com/

merci, alx

Tuesday, January 03, 2006

 
"Dans l'amour comme dans presque toutes les affaires humaines, l'entente cordiale est le résultat d'un malentendu. Ce malentendu, c'est le plaisir."


"Moi, je dis : la volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal. - Et l'homme et le femme savent de naissance que dans le mal se trouve toute volupté."


un certain charles...

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