surprises

un cheveu oublié sur le lit

Friday, January 26, 2007

 
Non, non, je crois que tu n’as pas tout compris là. Parce que si tu analyses ma phrase, tu obtiens quoi ? "Je", pronom personnel sujet qui caractérise ma propre personne, en acteur de la phrase qui va suivre. Ensuite, tu as le verbe : "veux", du verbe "vouloir", accordé ici en genre et en nombre avec le pronom sujet. Le verbe est ici utilisé à l’indicatif présent, exposant donc une temporalité proche ou future, et exprimant une volonté, un désir. Ce verbe est suivi, comme c’est souvent le cas, d’un autre verbe conjugué à l’infinitif présent et indiquant l’objet de ladite volonté. Cet infinitif est ici "dormir", relatant un état, celui, dans ce cas, de se plonger naturellement dans un état d’inconscience temporaire, afin de régénérer les forces corporelles (on va dire ça comme ça.) Après l’infinitif, tu trouves quoi ? Tu trouves une préposition, "avec", qui fait part d’une idée d’accompagnement. Accompagnement de qui ? Ici, de "toi", pronom personnel après préposition, faisant référence à ta personne. On en est donc là. Tu n’as donc pas entendu, à aucun moment que ce soit, le verbe "coucher". Certes, j’aurais pu l’utiliser. Mais si j’avais voulu donner à ma phrase la même signification que celle qu’elle a là, j’aurais alors dû précéder ce verbe, "coucher", du pronom personnel "me" et le faire suivre de la locution prépositionnelle "à côté de". Et encore, ça n’aurait pas vraiment eu le même sens, puisque "dormir" caractérise un état alors que "se coucher à côté de" caractérise plutôt une position. Bref, tout ça pour dire que non, je ne veux pas coucher avec toi, et que oui, je voulais dormir avec toi. Sauf que maintenant, après toute cette analyse, j’ai plutôt envie de lire.

Monday, January 22, 2007

 
on est retourné au squash avec alex.
je commence à remettre des balles sur ses services.
et je transpire moins qu'il y a deux semaines.


j'apprends vite.

Monday, January 15, 2007

 
mais qui es-tu, petite fleur des prairies, alors que le printemps n'arrive que dans deux mois ?

et pourquoi tant de haine face aux débats inutiles qui nous font perdre notre temps et gagner quelques secondes de lèvres tendues aux extrémités ?

dis-moi, petite fleur des prairies, quand riras-tu du printemps ?

je t'en prie, petite fleur des prairies, toi dont le nom m'évoques tant de joyeusetés, fais-moi rire inutilement.

tu en seras remerciée au centuple.

Thursday, January 04, 2007

 
Extrait :

A - Ouais, mais, l'an passé, on n'avait pas acheté du pudding ?
B - Si, mais je sais pas où il est passé...
A - Boâh, j'imagine que Noki l'aura mangé avec ses pâtes.
C - Ah, vous avez un chien ?
B - Non, non, c'est notre quatrième colloc'.

Wednesday, January 03, 2007

 
On est en rue et je lui lâche la première phrase de l'année. Jamais, au grand jamais, je n'accepterai ta bite dans mon cul. Il répond : Et dans la bouche ? C'est petit, mais ça fait rire. Et puis c'est un peu son genre de réponse (gniark, gniark...)

Un peu plus tard, je réfléchis. Le moment jubilatoire de 2006.
Quand j'ai embrassé une fille devant une friterie fermée, que je serais tenté de dire.

Encore plus tard, on est dans la voiture. Deuxième phrase de l'année. Il faut trouver le bon compromis entre la monogamie et la polygamie. Celle-là vaut quand même son pesant d'or. Je dois en tenir une bonne ce soir. Je note. Sinon j'oublie.

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