Non, non, je crois que tu n’as pas tout compris là. Parce que si tu analyses ma phrase, tu obtiens quoi ? "Je", pronom personnel sujet qui caractérise ma
propre personne, en acteur de la phrase qui va suivre. Ensuite, tu as le verbe : "veux", du verbe "vouloir", accordé ici en genre et en nombre avec le pronom sujet. Le verbe est ici utilisé à l’indicatif présent, exposant donc une temporalité proche ou future, et exprimant une volonté, un désir. Ce verbe est suivi, comme c’est souvent le cas, d’un autre verbe conjugué à l’infinitif présent et indiquan
t l’objet de ladite volonté. Cet infinitif est ici "dormir", relatant un état, celui, dans ce cas, de se plonger naturellement dans un état d’inconscience temp
oraire, afin de régénérer les forces corporelles (on va dire ça comme ça.) Après l’infinitif, tu trouves quoi ? Tu trouves une préposition, "avec", qui fait part d’une idée d’accompagnement. Accompagnement de qui ? Ici, de "toi", pronom personnel après préposition, faisant référence à ta personne. On en est donc là. Tu n’as donc pas entendu, à aucun moment que ce soit, le verbe "coucher". Certes, j’aurais pu l’utiliser. Mais si j’avais voulu donner à ma phrase la même signification que celle qu’elle a là, j’aurais alors dû précéder ce verbe, "coucher", du pronom personnel "me" et le faire suivre de la locution prépositionnelle "à côté de". Et encore, ça n’aurait pa
s vraiment eu le même sens, puisque "dormir" caractérise un état alors que "se coucher à côté de" caractérise plutôt une position. Bref, tout ça pour dire que non, je ne veux pas coucher avec toi, et que oui, je voulais dormir avec toi. Sauf que mai
ntenant, après toute cette analyse, j’ai plutôt envie de lire.